Keoma - Enzo G. Castellari

Note : 5 Le western spaghetti remis au goût du jour.

par FG41100 (Voir ses avis) le 23/11/2013

Shannon, un pistolero légendaire, a recueilli un petit enfant indien, Keoma, qu'une vieille femme lui a confié. L'enfant a été l'unique survivant du massacre de sa tribu.
Les trois fils Shannon ont très mal accepté le nouveau venu au sein de la famille. Au moment de la guerre de sécession, Keoma a été le seul à partir au combat.
A son retour, il découvre le village de son enfance ravagé et sous la domination d'une bande. Keoma devra faire justice...
Alors que le western made in Cinecitta était sur le point de rendre l'âme après des années d'exploitation jusqu'à la corde de la veine parodique, Franco Nero et le réalisateur Enzo G. Castellari, nostalgiques de la grande époque du genre, ont remis en selle un héros dans la lignée de Django et rendu au passage un hommage brillant aux ?uvres phares de Sergio Corbucci (Django, Le Grand Silence).

Note : 5 spaghetti à volonté !

par lexxxave (Voir ses avis) le 10/06/2022

Un western sauce italienne, franco nero : un bon moment !

Note : 3 Les derniers feux du western italien

par RogerMoore (Voir ses avis) le 06/07/2011

Un des derniers grands western italien, avec le crépusculaire Franco Nero, star incontestée du genre. Les chansons qui narrent le film sont très originales. Un western aux allures de tragédie. Culte !

Note : 5 Le retour de Franco Nero...

par david1093 (Voir ses avis) le 06/12/2011

Le dernier grand western Italien. Une des influences majeures de John Who, qui lui empruntera ses monstrueux gunfigths ( fusillades cradingues où les corps criblés de balles et lardés d'impacts sanguinolents tombent au ralenti). Toute la force du film résidera dans ces affrontements sauvages rythmés par une superbe musique des frères Angélis, dont les arpèges lancinants et la voix gutturale rappellent le meilleur de Leonard Cohen. Franco Nero reprend le rôle de pistolero désabusé qu'il avait abandonné dix ans plus tôt dans "Django", autre perle du genre. Les cheveux et la barbe ont poussé,l'homme a troqué son uniforme contre un look de hippie hirsute. le coeur lourd et le regard humide, il traverse un pays ravagé par la guerre et la peste. Un kéoma bouleversant de pessimisme, confronté à la violence bien malgré lui et empêtré dans ses contradictions : les charges anti militaristes du personnage ( à quoi ça sert la guerre) cadrent mal avec ses actes. 62 bon-z-hommes abattus en 90 minutes! La dernière demi heure est une tuerie, au sens propre du terme. Ce qui n'empêche pas l'histoire d'être riche en émotion : l'amitié de Kéoma avec georges, le "négro" humilé par une bande de sudistes racistes ; sa relation ambigue avec cette jeune femme enceinte qu'il protège,"car son enfant doit vivre", et surtout, la complicité fusionnelle qu'il entretient avec son père... la scène où celui ci est froidement abattu est à pleurer. Crépusculaire et poignant.