Arlington Road - Édition collector - Master HD restauré - Blu-ray - Mark Pellington

Note : 5 ''L'Ennemi qui vient de l'intérieur !''

par RAF43 (Voir ses avis) le 21/05/2023

Un an après "Couvre-feu" (1998), le troublant récit prophétique d'Edward Zwick (annonçant un attentat de grande ampleur à New-York, 3 ans avant le 11 septembre 2001), Mark Pellington, avec "Arlington Road", ajoute une pierre à l'édifice du thriller paranoïaque des années 90, avec en filigrane, l'attentat du bâtiment fédéral A.P. Murrah d'Oklahoma City en 1995, de quoi mettre en lumière le terrorisme intérieur et les réseaux dormants qui infectent les Etats-Unis. Michael Faraday (Jeff Bridges), professeur d'histoire à l'université de Washington, est un spécialiste en terrorisme. Il est traumatisé depuis que sa femme - une gradée du FBI - est morte lors d'une intervention ratée, causée par une liste informatique erronée. Après avoir sauver la vie du jeune Brady Lang, Michael se lie d'amitié avec ses parents, Cheryl (Joan Cusack) et Oliver (Tim Robbins). 1ère réalisation de M.Pellington, trois ans avant "La Prophétie des Ombres" - un autre film de paranoïa - "Arlington Road" nous entraîne dans un suspense tendu qui voit la confrontation de 3 grands acteurs. Le jeu nerveux de Jeff Bridges, tout en gesticulations, en déraison et en mode lanceur d'alerte que personne ne croit, s'oppose au couple Robbins/Cusack, stoïque, au calme sidérant. M.Pellington nous pose la question : "Que feriez-vous si vos voisins étaient des terroristes ?'' À partir de là, le récit tisse un canevas machiavélique, de suspicions, de doutes et de conspirations, nous menant droit vers un effroyable final !

Note : 5 Genial

par deeway2 (Voir ses avis) le 19/11/2023

Un film tendu, âpre, très surprenant. Une très bonne surprise à l'époque et le remaster permet de le re-découvrir dans de bonnes conditions.

Note : 5 super duo d'acteurs

par phillek (Voir ses avis) le 05/07/2023

Un thriller complotiste qui traite du terrorisme (quand il n'était pas encore sur le devant de la scène) avec intimisme et justesse. Le scénario de facture classique est un exemple en la matière