Fermat Kitchen - Tome 1 - Yûgo KOBAYASHI
- Collection: MANGETSU SHONEN
- Format: Tankobon
- 192 pages Voir le descriptif
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Avis sur Fermat Kitchen - Tome 1 de Yûgo KOBAYASHI Format Tankobon - Livre Manga
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Saga
Fermat Kitchen
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Genre
Gastronomie, Tranche-de-vie
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Format
Tankobon
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Présentation Fermat Kitchen - Tome 1 de Yûgo KOBAYASHI Format Tankobon
- Livre Manga- Auteur(s) : Yûgo KOBAYASHI
- Editeur : Mangetsu
- Saga : Fermat Kitchen
- Collection : MANGETSU SHONEN
- Langue : Français
- Parution : 11/10/2023
- Nombre de pages : 192
- Expédition : 214
- Dimensions : 18 x 13 x 1.7
Résumé :
Passionné par les mathématiques depuis sa plus tendre enfance, Gaku Kitada se destinait à une carrière de mathématicien. Malheureusement, son échec aux Olympiades internationales le contraint à abandonner son rêve et à travailler à mi-temps au sein de la cantine de son académie. Sa rencontre avec l'énigmatique Kai Asakura, un prodige de la cuisine, lui ouvre alors de nouveaux horizons inespérés.
Lorsque deux génies se rencontrent et que mathématiques et cuisine s'entremêlent, la porte vers un monde inconnu s'ouvre devant eux.
Critique:
Yûgo Kobayashi est assurément un auteur important pour Mangetsu, puisque c'est avec sa série-phare de football Ao Ashi que l'éditeur a fait ses débuts en mai 2021. Depuis, tandis que le catalogue de Mangetsu s'est bien développé, l'oeuvre footballistique de Kobayashi, riche de 18 tomes publiés en France à l'heure où ces lignes sont écrites, n'a cessé de confirmer son excellence dans son registre, et par la même occasion le talent de son auteur. Il n'y a donc rien d'étonnant à voir Mangetsu lui rester fidèle en lançant, en ce mois d'octobre, deux autres de ses oeuvres ! Et en attendant Short Peace en fin de mois, c'est le premier volume de Fermat Kitchen qui est disponible depuis quelques jours. Lancée au Japon en 2018, sous le nom Fermat no Ryôri, dans le Gekkan Shônen Magazine des éditions Kôdansha (un dérivé mensuel du célèbre Shônen Magazine où furent aussi publiés Your lie in april, Noragami et Capeta, entre autres), cette série compte à ce jour 4 volumes et suit donc un rythme plutôt tranquille, ce qui permet à Kobayashi de continuer sans faillir Ao Ashi
en parallèle.
On découvre ici Gaku Kitada, jeune garçon passionné de mathématiques depuis sa plus tendre enfance, si bien qu'il s'y est toujours consacré corps et âme et rêve clairement de suivre une carrière de mathématicien. Il a toujours tout fait pour ça, pour la plus grande joie de son père qui l'a élevé seul et que le regarde tendrement progresser avec passion. Il y a encore très peu de temps, l'adolescent était même considéré comme le plus brillant élément de l'exigeante académie Wels qui l'a préparé avec soin aux concours d'entrée à l'université de Todai (réputée pour être la plus prestigieuse du pays). Mais si l'on dit "était", c'est bien parce qu'il y a eu un couac: lors d'une épreuve aux dernières olympiades de mathématiques, il a rendu copie blanche, et depuis son monde s'est effondré. Tandis que Saimon, le tyrannique et ambitieux directeur de l'académie Wels, ne cesse désormais plus de le critiquer en voulant même le virer, le jeune garçon se jette lui-même la pierre en permanence en n'ayant plus goût en quoi que ce soit. Démotivé, perdu, n'ayant plus la moindre confiance en lui, il vivote alors en ayant été relégué au travail dans les cuisines de l'académie, et c'est là qu'un petit miracle va commencer: alors qu'il prépare un plat a priori tout simple de spaghettis à la napolitaine avec ce qu'il trouve à sa disposition, il attire l'attention d'un bien curieux jeune homme: Kai Asakura, prodige de la cuisine au point d'avoir déjà son propre restaurant étoilé à seulement 23 ans, est si intrigué par la façon qu'a notre héros de préparer son plat et par la saveur de celui-ci qu'il décide de l'emmener dans son monde. Et si la rencontre de ces deux génie, et avec elle la fusion entre mathématiques et cuisine, ouvraient des portes encore inexplorées ?
Avec cette oeuvre, Kobayashi s'éloigne donc totalement du milieu du football d'Ao Ashi pour s'intéresser à deux thématiques précises: d'un côté la cuisine, un sujet qui le passionne depuis longtemps puisque la deuxième série de sa carrière Tenman à la carte (inédite en France à ce jour) y était déjà consacrée (certains personnages de cette précédente oeuvre étant même voués à apparaître dans Fermat Kitchen, même si les deux séries sont totalement indépendantes), et de l'autre côté le si rigoureux univers des mathématiques à haut niveau. A priori, ces deux sujet semblent n'avoir aucun lien, et c'est donc précisément là que réside l'intérêt principal de l'oeuvre, dès lors que Gaku se voit offrir la possibilité d'appliquer ses raisonnements mathématiques à la cuisine, pour deux conséquences assez prometteuses. Tout d'abord, la plus simple des deux: ouvrir de nouvelles perspectives à notre héros qui était devenu amorphe, celui-ci finissant petit à petit par vraiment se prendre au jeu, en mettant en application son esprit très raisonné au service de premiers plats. Et ensuite, la plus intéressante: voir ce que les maths appliqués à la cuisine peuvent réellement apporter, via ce jeune garçon dont les raisonnements mathématiques sont si naturels qu'il effectue déjà des exploits (c'est bien pour ça que Kai l'a repéré). Le temps et la puissance de cuisson, l'odeur, la texture, l'ordre de préparation des ingrédients, la température des couverts, sans oublier les nombreux secrets de l'umami, sont autant de choses qui sont déjà soigneusement abordées sous un angle assez inédit parmi les mangas culinaires parus en France, en explorant déjà des saveurs et alliances peu communes (porc/crabe en tête), et en conférant même aux plats les plus simples des possibilités infinies, ce qui a quelque chose de très facilement stimulant. Le mieux étant que les premiers plats préparés dans ce tome ont droit à des fiches-recette pour celles et ceux qui souhaiteraient s'y essayer !
On ne va cependant pas cacher que, derrière les belles promesses de son sujet, ce premier tome suit un déroulement on ne peut plus classique. Non seulement, parce que les premiers challenges sont cousus de fil blanc dans leur déroulement et prévisible dans leur aboutissement, même s'ils permettent d'installer quelques figures secondaires truculentes (comme Kagura Musashi, une autre génie des maths, dont on devine immédiatement les sentiments derrière son côté neutre et sévère). Mais aussi parce que, on ne va pas le cacher, la plupart des personnages restent très caricaturaux autant dans leur personnalité que dans leur physique, du directeur Saimon ultra ambitieux et manipulateur aux acolytes de Kai qui ont des airs excentriques forcés (surtout la dégaine de Milo et la façon de parler de Nene), en passant par les deux personnages centraux eux-mêmes. Ainsi, Kobayashi insiste sur le côté ambigu de Kai, cuisinier prodige restant énigmatique dans son caractère en deux temps, et appuie beaucoup sur la façon dont, pendant toute la première partie du tome, Gaku ne cesse de lui-même se dénigrer en se qualifiant de moins que rien à tut bout de champ, au point qu'il en deviendrait presque saoulant. Néanmoins, ce dernier aspect est évidemment là pour faire ressortir de plus belle la naissance d'une nouvelle motivation/passion chez le jeune garçon par la suite, même si ça aurait pu être fait avec un petit peu plus de subtilité.
Ajoutons à tout ça le dessin très expressif de l'auteur (même si, redisons-le, il part parfois trop dans la caricature et l'excès) et des dessins de premiers plats mettant facilement l'eau à la bouche par leur précision, et on obtient un début de série franchement emballant dans l'ensemble. On espère juste que Kobayashi saura vite s'éloigner de son déroulement pour l'instant totalement prévisible, mais à part ça l'essentiel est bien accompli: on a envie de suivre les progressions de Kai et surtout de Gaku, et de partir avec eux à la découverte de territoires culinaires peut-être jamais explorés jusque-là !
Enfin, en ce qui concerne l'édition française, on sent que Mangetsu a voulu porter comme il se doit cette série dont le sujet est si atypique qu'elle sera peut-être difficile à vendre. Pour ça, l'éditeur joue notamment bien la carte Ao Ashi avec un bandeau "Par l'auteur de" et, surtout, la présence d'un bel ex-libris cross-over entre les deux séries (ce qui a sûrement dû demander un certain investissement vu que les deux oeuvres sont publiées par des éditeurs au Japon). Une petite curiosité se trouve aussi au niveau du logo-titre de la jaquette qui est à gratter pour laisser apprécier une savoureuse odeur épicée, donc dans le thème culinaire propre à la série. A part ça, on a droit à un papier souple et assez opaque, à une bonne qualité d'impression, à une traduction très soignée et emballante de Mathilde Vaillant, à un lettrage convaincant du Docteur No, et à une jaquette reprenant fidèlement l'illustration de l'originale nippone tout en bénéficiant d'un logo-titre soigné de la part de Haikel "Luchisco" B.